LUFF

En dissonance collective, 42 cerveaux vous présentent cette année au LUFF : des centaines de castors, une armée de tracteurs, des contines pour (un) chien, des gros trous noirs, un solo de tronçonneuse sans la chaîne, des sports X-trem, un opéra pollué et polluant, un saxophoniste sur un avion, un saxophone sous acide dans un avion, des turbulences d’ailes cinétiques, des clowns en deuil, un clown en colère, des jonglages polyrythmiques, des crissements et sifflements de vielle à roue, une bibliothèque entre deux mondes, un documentaire qui ne parle pas vraiment de gâteau d’anniversaire, un concert d’insectes clignotants filmé, des centaines de clones de Bruce Lee, des cactus qui fraquassent des ordinateurs, des dégradations spectrales, les confessions des acouphènes, des flamants roses, une matinale à 14h, une tortue qui n’existe plus, une proposition d'auto-défense intuitive face à ce monde de merde, l’invasion extraterrestre de la Belgique, du blanchiment d’argent et de la spéculation immobilière, un atelier de larsens, de la musique à danser mi-approximative mi-hardcore, un aspirateur coach de vie, Trump, un brochet misanthrope, une tombola ou une messe noire, une strangulation amoureuse consentie, une jam noise, une autre histoire de Cendrillon, de la phosphoréscence en abondance, un chapiteau ensorcelé, des murmures dans une ruelle, un trombone qui pousse ses limites physiques, de la science-fiction pour nudiste, du surréalisme en décor rural, des unboxings indéfinissables, du stop-motion dans du live-action, des films qui ne sont pas dans le programme, une histoire des serrurres, des mollusques à la plage, des escargots revoltés. Du moins, c’est ce qu’on y a vu…