Kokuho – Le Maître du Kabuki

Lee Sang-il, 2025, Japon, DCP, version originale japonaise sous-titrée français, 174', 16/16 ans

Prix d'entrée à choix: 10.- | 15.- | 20.- 

Di 28.12 à 20:00 | Lu 29.12 à 14:45 | Ma 30.12 à 19:30

Description

Après la mort de son père, chef yakuza à Nagasaki, Kikuo, 14 ans, est confié à Hanjiro, célèbre acteur du kabuki. Avec Shunsuke, le fils du maître, il se consacre corps et âme à cette forme épique de théâtre traditionnel japonais. Au fil du temps, les deux apprentis évoluent de l’école aux plus grandes scènes, entre gloires et scandales, fraternité et rivalité. Auteur d’un récit mélodramatique d’une amplitude impressionnante, Lee Sang-il nous plonge dans l’univers charnel du kabuki et d’une quête artistique qui consume les amitiés les plus profondes. Une véritable expérience de cinéma où la sensualité le dispute à l’éblouissement.

Inspiré du roman de Shuichi Yoshida et révélé à la Quinzaine des cinéastes à Cannes, «Le Maître du Kabuki» a dépassé les dix millions d’entrées au Japon. Il s’est hissé au deuxième rang des films japonais en prises de vues réelles les plus regardés de tous les temps et représente le pays aux Oscars. Aux côtés du grand Ken Watanabe («Le Dernier Samouraï», «Inception») brillent les jeunes stars Ryo Yoshizawa et Ryusei Yokohama. Tous deux se sont initiés pendant plus d’un an à l’art du kabuki, afin d’en incarner toute la force expressive. Il y a une qualité intemporelle dans leurs personnages masculins, qui bouleversent en interprétant des rôles féminins, les dénommés «onnagata» – tradition qui remonte au début du XVIIe siècle, à l’époque où les femmes furent interdites de kabuki pour des questions morales et politiques. Raffinés dans leur sensualité, offrant une représentation androgyne de l’altérité, ils expriment sur scène une fragilité magnétique, oscillant entre identité jouée et vérité ressentie.

Dans ce film épique, Lee Sang-il explore les enjeux de l’amitié, de l’amour et de la rivalité. Sous l’éclat des masques et des costumes, il dévoile la cruauté des sacrifices, des traditions et des hiérarchies, au cours d’une quête de perfection artistique s’effectuant envers et contre tout. Entre grâce et violence, onnagata et yakuza, «Le Maître du Kabuki» s’impose comme la fresque magnifique d’un art lyrique séculaire.

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Festivals & prix

  • Festival de Cannes 2025 – Sélection Officielle : Quinzaine des cinéastes
  • Toronto International Film Festival 2025
  • Vancouver International Film Festival 2025 : Prix du Public
  • Busan International Film Festival 2025
  • Academy Awards 2026: présenté pour l'Oscar du meilleur film international en tant que candidat japonais

 

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