> La projection sera suivie d'une discussion avec des protagonistes du film, modérée par Mathieu Loewer, journaliste cinéma pour Le Courrier.
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Un tatouage de la Tour Eiffel orne le dos de Yoseli. Elle rêve d'aller à Paris mais à l'aéroport, elle est arrêtée pour trafic de drogues. Nacho est un homme trans qui, après une escroquerie, se retrouve en prison où il fonde un groupe de rock. Et Noelia ne veut tout simplement plus se retrouver dans la rue. Qu'ielles soient douc·e·s ou dur·e·s, blond·e·s ou rasé·e·s, cis ou trans, incarcéré·e·s depuis peu ou depuis longtemps, dans cette comédie musicale haute en couleurs, ielles rejouent leurs vies vécues dans la prison pour femmes de Buenos Aires.
Le film collectif «Reas» réinvente le genre de la comédie musicale cinématographique : ces femmes* dansent et chantent leur vrai passé en prison. I·Elles font renaître leurs vies sous forme de fiction et se mettent à rêver d'un possible futur différent, en mode trance balance, voguing ou dans un groupe de rock.
Artiste acclamée, la réalisatrice de théâtre et de cinéma Lola Arias crée avec «Reas» une œuvre d'art innovante entre rêve et réalité, qui ouvre de nouvelles voies à la narration cinématographique.
Festivals & Prix
- Berlin International Film Festival 2024 : Sélection Officielle
- San Sebastián International Film Festival 2024 : Prix Sebastiane
- NewFest – The New York LGBTQ+ Film Festival 2024 : Prix du Jury – Meilleur film documentaire
- São Paulo International Film Festival 2024 : Sélection Officielle
- Visions du Réel 2024 : Sélection Officielle
«Même quand les histoires contées demeurent dures, il y a beaucoup de douceur dans ces jeux de mise en scène. Un côté parfois presque pastel et inoffensif, qui vient peut-être de la simplicité modeste du procédé ou de la naïveté de certains rêves exprimés. Quelque chose de plus profond se construit néanmoins progressivement. La plupart des vécus racontés à l'écran sont des vécus queer. Les corps désobéissant aux normes de genres ou de beauté y sont fièrement exhibés jusque dans leurs tatouages. Pour ces détenu·e·s à qui la liberté de parole à longtemps été confisquée, ces corps deviennent des moyens d'expression, dont les danses collectives sont le climax éloquent du film.» – Gregory Coutaut, Le Polyester
Images © Vinca Film