Après «Shambhala», le Népal est de nouveau à l’honneur alors que nous reprenons «Pooja, Sir», un thriller engagé dans lequel Deepak Rauniyar («White Sun», 2016) s’attache à mettre en lumière les injustices qui existent au sein de la société népalaise et notamment la discrimination vécue par la communauté Madhesi. En quelques mots : Pooja, l’une des rares femmes détectives du pays, est dépêchée de Katmandou pour élucider une double affaire d’enlèvement. Dans un contexte tendu, elle tente de garder la tête froide pour résoudre au plus vite cette délicate enquête malgré les pressions politiques. Coécrit avec Asha Magrati, qui incarne Pooja avec une intensité rare, et basé sur des témoignages réels et sur leur propre expérience, ce film pose un regard aiguisé sur les tensions interethniques et l’oppression des femmes.
Pour le reste, rejoignez «Zsa-Zsa» Korda et Liesl, sa nonne de fille désignée héritière d’un empire dont elle n’a que faire, dans une aventure dont seul Wes Anderson a le secret – s’il y a peu de surprises, ça n’en reste pas moins explosif et jouissif («The Phoenician Scheme»), embarquez avec Maja Tschumi et aux côtés de Milo et Khalili dans le Bagdad d’après-guerre («Les Immortels»), suivez le toréador Andrés Roca Rey au plus près de l’action («Tardes de soledad») ou encore, perdez-vous dans les landes écossaises, où une petite communauté rurale se retrouve bousculée par l’arrivée d’une autorité nouvelle («Harvest»).
À noter : la dernière séance de «Ernest Cole, Lost and Found» aura lieu ce mardi 3 juin à 20h30.
La semaine prochaine, vous pourrez (re)découvrir l’aventure de trois jeunes garçons, qui, au creux d’un été écrasant de chaleur, se lient d’amitié avec un vieil excentrique reclus derrière des murs de végétation sauvage («Jardin d’été», en version restaurée). Nous en profiterons pour vous proposer une petite rétrospective de Shinji Somai – dont vous pourrez voir ou revoir «Déménagement» et «Typhoon Club».
Ne manquez pas l’avant-première de «Kneecap», le 12 juin – cette séance sera présentée par Joshua Orsi, gérant de Disc-à-Brac.